Je reste fondamentalement persuadé que l'effort prioritaire en faveur du statut précaire des exclus conforte mon désir incontestable d'aller dans le sens d'un projet porteur de véritables espoirs, notamment pour les plus démunis.
Et ce n'est certainement pas vous, mes chers compatriotes, qui me contredirez si je vous dis que l'aspiration plus que légitime de chacun au progrès social doit prendre en compte les préoccupations de la population de base dans l'élaboration d'un programme plus humain, plus fraternel et plus juste.
J'ai depuis longtemps (ai-je besoin de vous le rappeler ?) défendu l'idée que le particularisme dû à notre histoire unique doit nous amener au choix réellement impératif d'un processus allant vers plus d'égalité.
Et ce n'est certainement pas vous, mes chers compatriotes, qui me contredirez si je vous dis que la volonté farouche de sortir notre pays de la crise oblige à la prise en compte encore plus effective d'une valorisation sans concession de nos caractères spécifiques.